Témoignages présidentiels
Michel Pierard
07/1991 – 02/1992
A la fin de la saison 1990-1991, il m’a semblé que le club de Forrières était arrivé à une limite et que des choix devaient être faits. Nous disposions en effet de joueurs de bon niveau, d’un système d’entraînement bien rôdé et d’une situation financière confortable. Mais notre local ne nous permettait de jouer que sur deux tables, ce qui nous obligeait à commencer le premier match de championnat à 09h30.
Il m’a donc semblé qu’une fusion avec le club voisin de Nassogne serait une bonne chose. Pour schématiser, disons que Forrières apportait de l’argent et de bons joueurs, et que Nassogne apportait la possibilité de jouer dans un grand local. Mon souhait personnel aurait été qu’Ambly participe également à cette fusion afin de créer un club “compétitif” ; j’entends par là un club capable de garder ses meilleurs joueurs chez lui, grâce à sa solidité financière et à la possibilité d’en faire progresser un grand nombre.
Finalement, seuls Forrières et Nassogne unirent leur destin. Peu de monde se pressant à la présidence, je me suis finalement proposé pour ce poste, mandat que j’entendais assumer pour un an.
Il n’était pas dans mes intentions de rester plus longtemps, de sérieux problèmes familiaux m’empêchant dorénavant de travailler pour le nouveau club autant que je ne l’avais fait pour Forrières. Après quelques mois, il devint évident qu’il était impossible de concilier ma vision de la présidence avec la volonté de Marc Timmermans d’être tous les jours au four et au moulin pour le club. Ce dévouement permanent (par ailleurs exceptionnel et louable) de Marc ne pouvait assez logiquement que s’accompagner d’une volonté de sa part de décider de manière assez autocratique de ce qui était bon ou mauvais pour le club. Ma vision à moi était que la sagesse dans les décisions à prendre ne se mesure pas nécessairement à l’aune du nombre de journées et nuits passées à la gestion d’un club. C’est la raison pour laquelle j’ai mis fin plus tôt que prévu à ma présidence en me retirant dès février 1992.
Bruno Demoulin
06/1992 – 06/1993
Je voudrais vous faire part de mes impressions au vue des quelques années passées au club. Tout d’abord je mettrais en exergue l’entente amicale au sein du club qui prévalait à ce moment là; ce qui est primordiale pour sa continuité. Je citerais également un bénévolat omniprésent et un encadrement de tous les instants tant au niveau des anciens que des nouveaux joueurs. En dehors de l’aspect technique, indispensable à tout club, il se trouve que Biermonfoy avait quelque chose de plus. L’envie de bien faire, l’atmosphère aux entraînements, avant, pendant et après les matchs. La façon d’accueillir et de recevoir les équipes adverses que je n’ai pas retrouvée dans les autres clubs.
Malgré l’éloignement, je ne n’oublierai jamais ces moments passés au club et je vous en remercie. Au plaisir de vous revoir très bientôt et bon amusement !
Longue vie à Biermonfoy !!!
Pierre Herman
07/1993 – 06/2000
Pongiste dans l’âme et ayant évolué en semaine dans un club « corporatif » namurois, je cherchais à jouer les weekends dans les environs de Rochefort. Mon choix s’est porté sur Nassogne (petit club bien « sympa » installé aux ateliers communaux à l’époque).
Tout ce qui touche au bricolage m’intéressant, je me suis investi dans l’entretien et l’amélioration du matériel. Ensuite, j’ai repris la tâche de la trésorerie. Vint après la demande de fusion du club de Forrières pour, principalement, des problèmes de locaux.
La présidence-trésorerie du club Biermonfoy n’est pas seulement un titre honorifique ou une signature au bas d’une page: c’est surtout être à l’écoute des autres, des anciens; c’est veiller au respect des jeunes, à leur protection et leur évolution… Tout cela n’est possible qu’avec un très bon comité, bien soudé dans les bons et mauvais moments.
Longue vie au grand club Biermonfoy et peut-être à plus tard… qui sait!